L'euro à 1,60 dollar, le baril de pétrole proche des 120 dollars, les prix mondiaux de l'alimentation en hausse de 40 % sur un an, une perte estimée de 400 à près de 1 000 milliards de dollars pour le système financier, frappé par la crise des subprimes... L'avalanche des mauvaises nouvelles traduit la simultanéité de crises de nature et d'origine différentes, et leurs interactions. Un phénomène exceptionnel qui signe aussi l'entrée en force des pays émergents dans un jeu mondial jusqu'ici centré sur les pays occidentaux, en particulier les Etats-Unis
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